"C'est l'harmonie des vibrations cellulaires qui assure les fonctions vitales du corps."
Georges Lakhovsky
Pourquoi ne pourrions-nous pas voir notre corps comme un grand orchestre, dans lequel chaque organe serait un instrument ? Les rythmes se rencontrent à tous les niveaux de l'organisation biologique. Nombre de ces rythmes sont observés au niveau cellulaire par les chercheurs, même une cellule isolée émet un rythme visible par des oscillations. L'électrocardiogramme et l'électroencéphalogramme mettent également en évidence un rythme : le rythme cardiaque et le rythme cérébral. Nos organes, nos os, nos tissus possèdent tous leur propre vibration. Ces vibrations sont le résultat d’une oscillation collective de cellules, créant une résonance particulière qui dépend de la bonne santé des cellules.
Dès 1930, le scientifique russe Georges Lakhovsky a montré que la vie naît des oscillations de nos cellules et de leur radiation. En revanche, la maladie est provoquée par un affaiblissement de l'intensité vibratoire des cellules. D'après ses observations : "C'est l'harmonie des vibrations cellulaires qui assure les fonctions vitales du corps. La maladie survient quand il y a un déséquilibre de ces vibrations. Lorsque l'isolement du filament du noyau de la cellule est détruit, il n'est plus possible pour la cellule d'osciller." - Georges Lakhovsky dans "Vibrer c’est vivre". Déjà à son époque, G. Lakhovsky affirmait que la santé peut être retrouvée en réactivant la vibration fondamentale des cellules malades ou altérées.
Les sons agissent sur la cellule vivante
Le corps est donc une sorte de grand orchestre. Sa santé dépend de la qualité des vibrations cellulaires et de la qualité des vibrations provenant de l'extérieur. Parmi cette multitude de vibrations, certaines sont bénéfiques, d'autres le sont moins, et peuvent même être nuisibles. Prenons l'exemple des ondes sonores : "Les ondes sonores peuvent organiser, briser, arranger les molécules, orchestrer la structure cristalline de la matière, faire léviter les objets ou amalgamer les liquides." - Extrait de la revue "Science" de février 1988. Le son n’est pas seulement une énergie qui entre dans nos oreilles et notre cerveau nous permettant d’expérimenter le sens de l’écoute. Il a aussi la faculté d'agir sur nos structures moléculaires et de réorganiser nos cellules. En cela réside le pouvoir de guérison du son, ce son qui naît des vibrations de la matière. Les ondes sonores qui se propagent (dans l'air ou dans l'eau) forment des sons qui sont captés par nos oreilles, puis transmis au cerveau. La Chine ancienne avait très rapidement identifié le son comme une vibration pouvant opérer des effets sur la matière et sur l’esprit. D'après le plus ancien ouvrage de médecine traditionnelle chinoise*, il existe une correspondance entre les 12 méridiens d'acupuncture et les douze sons de la gamme chromatique. Ils agissent directement sur les organes. Ce texte ancien relate la décision de l’Empereur Jaune d’utiliser les sons et la musique comme moyen thérapeutique. Actuellement, la technologie atteste bien les effets du son sur la cellule vivante et prouve que les ondes sonores ont la capacité de modifier la structure des molécules et d’harmoniser leur agencement.
Vidéo d'une expérience montrant l’empreinte sonore à la surface de l'eau des 12 notes de la gamme chromatique jouées sur un piano. Des sons en mouvements à la surface de l'eau sont mis en évidence visuellement.
* Le Huangdi Nei Jing ou Classique interne de l'empereur Jaune. Marjorie Régent
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