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Ma participation au Trail de l'Odon 2025

Dernière mise à jour : 8 oct.



Ce dimanche 5 octobre, j’ai participé à un trail de 20 kilomètres à Baron-sur-Odon, près de Caen. L’ambiance était très conviviale, notamment grâce au covoiturage avec des amis runners, et la météo était idéale : ciel bleu et ensoleillé, et suffisamment d’ombre en forêt pour rester confortable. L’organisation était impeccable, avec un parcours bien balisé et des signaleurs bien positionnés.


Côté stratégie, j’ai bien géré mon alimentation et mon hydratation, en prenant une flasque de boisson électrolyte et trois pâtes de fruits réparties de façon équilibrée tout au long du parcours. Cela m’a permis de maintenir un bon niveau d’énergie tout au long de la course.


Le terrain alternait parties roulantes, chemins pierreux et de longues portions en forêt, plus techniques. Il demandait de la vigilance, surtout dans les descentes, entre pierres, racines, dévers et petits ravins. J’ai donc pris soin de rester concentrée tout du long. À un moment, j’ai trébuché et me suis littéralement vue partir en avant : j’ai eu le temps de me voir plonger et j’ai vraiment cru que j’allais tomber. Cette frayeur m’a rappelé à quel point le trail exige autant de lucidité que d’endurance.


Les montées, parfois très raides, m’ont amenée à adapter mon allure : au début, je continuais à courir malgré ces pentes, puis j'ai choisi de marcher dans les portions les plus pentues pour préserver mon énergie. Cela me permettait, une fois arrivée en haut, de reprendre la course dans un rythme normal, sans me fatiguer de trop musculairement.


Sur le plan corporel, j’ai ressenti une grande satisfaction, sans problème particulier, malgré une rupture du ménisque survenue il y a quelques années lors d’un entraînement trail, ce qui m’avait laissé quelques appréhensions. Quant à l’hallux valgus, j’ai une gêne légère, pas très avancée, qui peut parfois se manifester lors de séances de course à pied, notamment sur des distances plus longues et avec du dénivelé, mais sans être systématique. Cela me causait quelques appréhensions. Côté équipement, mes chaussures de trail et mon gilet se sont révélés parfaitement adaptés : confortables, légers et pratiques pour emporter tout le nécessaire. La réussite de cette course tient aussi à la combinaison de ces éléments positifs !


Finalement, même si je n’ai pas atteint l'objectif envisagé avant le départ de 2 heures maximun, j’ai terminé en forme, avec de très bonnes sensations et avec le sentiment d’avoir trouvé le bon équilibre entre effort, vigilance et plaisir.



Marjorie Régent

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