Ce matin, malgré le froid piquant de ce samedi, je me suis lancée dans ma séance d'entraînement de course à pied. En sortant de chez moi avec mon vélo pour me rendre au stade d'athlétisme, les trois degrés semblaient être un défi.
Au même moment, mes voisins devinant ma destination sportive m'ont adressé un sourire chaleureux, comprenant tacitement le défi que je m'apprêtais à relever.
Finalement, une fois en mouvement chaque foulée réchauffait mon corps. Contrairement à ma première impression, il n'y avait ni vent glacial ni sensation de froid, mais plutôt une chaleur naissante au fil des kilomètres.
La séance de fractionnés orchestrée par le coach Paulo a débuté avec une pyramide : 1000-1200-1500 mètres, puis dans le sens inverse : 1500-1200-1000 mètres. Contrairement à ce que l'on pourrait attendre d'une routine habituelle, chaque segment a présenté un défi nouveau et stimulant, demandant une intensité particulière. Le fractionné, toujours exigeant, était cette fois-ci encore plus redoutable, avec ces 7400 mètres au total. La véritable bataille résidait dans la lutte constante pour maintenir une vitesse assez élevée sur de longues distances, chaque foulée devenant un défi visant à repousser les limites de la résistance physique.
La chaleur corporelle a remplacé toute sensation de froid et le courage a cédé la place à une résistance musculaire face à la difficulté d'accélérer. Les encouragements du coach ont été un catalyseur, me motivant à maintenir l'intensité malgré le défi persistant.
Finalement, en regagnant le confort de chez moi, j'ai réalisé que la satisfaction ne découlait pas seulement de la lutte contre le froid, mais également de la prise de conscience de ma capacité à surmonter des défis physiques intenses.
Bien que la séance ait été ardue, elle a renforcé mon engagement envers des entraînements plus soutenus.
Marjorie R
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