En observant le monde actuel, je sens de plus en plus cette pression à uniformiser, à lisser chaque discours au nom d'une "inclusivité" qui, à mes yeux, a fini par devenir un dogme. Cette bien-pensance omniprésente dans nos discours et nos actions étouffe les nuances, gomme les différences et impose un cadre rigide où chaque idée doit s'aligner pour ne pas risquer de heurter. Se poser des questions semble devenu suspect, il suffit de remettre en question une opinion dominante pour se voir rapidement étiqueté : "réactionnaire", "conservateur", voire pire.
Au nom de cette conformité, des sujets pourtant essentiels mais devenus sensibles se retrouvent verrouillés, exclus de toute vraie réflexion. Que ce soit la liberté d'expression, le système éducatif, ou encore l'idée même de normalité, tout apparaît aujourd'hui régi par une volonté d'uniformité où il devient difficile d'exprimer un avis différent sans craindre de subir les foudres d 'un conformisme social exacerbé. Et pourtant, les scandales, les failles, et les dysfonctionnements visibles montrent bien que les problèmes sont là, enfouis sous cette couche d'apparente harmonie. Mais ces questionnements profonds et essentiels disparaissent sous une façade consensuelle qui, au final, ne sert qu'à maintenir le statu quo.
Je n'aspire pas à un retour en arrière, ni à critiquer l'évolution de certaines valeurs, mais je crois qu'il est urgent de préserver un espace où les questions peuvent encore être posées librement, où les opinions divergentes ne sont pas automatiquement réprimées. Pour que la société reste vivante, elle a besoin de débats francs et de discussions ouvertes, sans cette couche étouffante de politiquement correcte qui feine la réflexion.
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