Avant-hier, j'ai vécu ma première compétition en tant qu'assistante-juge aux courses, lors d'un Triathlon Benjamnins/Minimes. Une première qui, au fond, me laisse une impression partagée, entre le ressenti d'avoir été présente sans vraiment être pleinement impliquée, et le sentiment de ne pas avoir été mieux guidée dans mon rôle. D'un côté, je suis plutôt contente d'avoir eu l'opportunité d'être là et d'apprendre, mais de l'autre, la gestion de l'événement laissait beaucoup à désirer. Le manque de briefing en début de journée, et l'absence de débriefing après, m'ont laissé une impression d'inachevé. C'est un peu comme si j'étais entrée dans un cadre sans vraiment y être intégrée.
Des dysfonctionnements dans l'organisation et le manque de coordination a amplifié ce sentiment. Au-delà de la logistique, la communication avec un juge arbitre m'a marquée. En effte même si la rigueur est essentielle dans ce type d'évènement, son approche très directe et autoritaire m'a laissé un goût d'inconfort. Il est certain qu'il faut savoir être ferme pour assurer le bon déroulment de la compétition, mais il y a une différence entre être rigoureux et strict, voire contrôlant. Cela dit, j'ai tout de même pris du recul et je me dis que cette expérience fait partie du processus d'apprentissage. Bien que mon rôle en tant qu'assistante-juge m'ait apparu comme étant très secondaire à certains moments, je pense néanmoins qu'il y a de l'utilité à ce poste. Peut-être qu'en étant jury à plus de compétitions, je commencerai à mieux saisir l'importance de cette fonction, à sentir que mes contributions comptent.
En attendant, cette journée m'a aussi permis de passer du temps avec des personnes du club d'athlétisme dans lequel je suis licenciée. Cela a ajouté un côté humain et chaleureux à cette expérience. Sans eux, je pense que l'absence d'interaction m'aurait fait me sentir bien plus insatisfaite.
En définitive, cette première expérience est plutôt riche d'enseignements. Ce n'est peut-être pas la compétition idéale à raconter comme une grande réussite, mais c'est une étape dans le cheminement. Le rôle d'assistante-juge, même s'il semble être là pour soutenir les juges arbitres, peut parfois donner le sentiment de n'être que partiellement utile, surtout quand le cadre d'accompagnement fait défaut et qu'on se sent un peu perdu dans les tâches à accomplir par rapport à la mission.
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